*Lu en anglais
Dominic Davenport est au sommet : richesse, succès, mariage… Il a tout. Sauf qu’en cherchant toujours plus, il a fini par négliger la seule personne qui comptait vraiment : sa femme, Alessandra.
Fatiguée d’être reléguée au second plan, Alessandra décide de reprendre sa vie en main. Elle demande le divorce, malgré l’amour qu’elle éprouve toujours pour lui. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que Dominic allait se battre de toutes ses forces pour la reconquérir.
⚠️Contenu explicite – réservé à un public adulte.
*Comme les autres tomes, King of Greed peut être lu indépendamment.
Mon avis
Un tome plus vivant que le précédent… mais toujours décevant
J’ai trouvé ce livre plus divertissant que King of Pride, mais ce n’est pas un exploit en soi : King of Pride était extrêmement plat. Ici, au moins, il se passe quelque chose. Mais entre scènes gênantes, incohérences de comportement et trop de répétitions, le résultat reste mitigé.
Les personnages
Dominic
Personnage intéressant dans les autres tomes, il perd ici de sa superbe. Il est censé être puissant, froid, dominant, respecté… et il passe la moitié du roman à ramper comme un gamin pour récupérer sa femme. Je comprends qu’il veuille la reconquérir, mais ce changement de dynamique le rend passif, presque effacé, et sans réelle force de caractère. Le “voir” courir après Alessandra, la suivre jusqu’au Bresil – sans invitation – …c’était gênant : on passe là du roi de Wall Street à un “chiot” prêt à tout accepter.
Alessandra
Elle aussi m’a agacée. Elle est perdue, en colère, mais sans vraie direction. Elle demande le divorce, mais s’énerve parce qu’il signe les papiers. Elle dit vouloir tourner la page, mais couche avec lui à la moindre occasion, tout en sortant avec d’autres hommes ? Cette dynamique était frustrante. Ce n’est pas la sexualité qui posait problème dans leur couple, mais la communication – et c’est justement ce qui manque ici. Elle aurait pu simplement lui parler au lieu d’accumuler des décisions contradictoires.
Trop de sexe, pas assez d’émotion
Oui, je sais, c’est une dark romance — c’est le jeu. Mais quand même…
Leur relation manque de développement émotionnel. On assiste à une succession de scènes intimes (trop nombreuses et trop précoces dans le récit) alors que leur problème de fond n’est jamais vraiment traité. J’aurais aimé plus de dialogues profonds, de moments de tension émotionnelle, de vrais gestes de reconquête, au lieu d’une reconquête par le lit.
Je rêvais de plus de conflits émotionnels, de jalousie bien dosée (par exemple, une autre femme au bras de Dominic lors du gala au Valhalla club aurait ajouté du piquant). Alessandra sort avec d’autres hommes, pourquoi pas lui ? Cela aurait créé un équilibre et relevé un peu le niveau de tension.
Écriture et rythme
L’écriture reste fluide, fidèle au style d’Ana Huang. Quelques fautes ou coquilles ici et là, mais rien de dérangeant. Ce n’est pas ce qui m’a gênée. Le vrai souci reste le manque d’évolution dans l’intrigue -qui est déjà très mince – et la résolution trop facile des conflits.
En résumé
King of Greed avait du potentiel, avec un thème fort : celui d’un mariage brisé qu’on tente de réparer. Malheureusement, le roman manque de maturité émotionnelle, de cohérence dans les comportements et d’une vraie progression narrative.
Je suis quand même contente de l’avoir lu, car il fait avancer la série, mais j’espère que le prochain tome sera plus intense et mieux construit.
📌 À lire si vous aimez :
- Les romances “seconde chance”
- Les couples mariés en crise
- Les héros dévoués et prêts à se battre pour l’amour
- Les histoires sexy, mais à consommer avec indulgence
Et vous, avez-vous lu ce tome ? Vous avez aimé ?
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